KYSTES SYNOVIAUX (symptômes-diagnostic, traitement et évolution après chirurgie)

Le kyste synovial correspond à une poche de liquide développée au niveau d’une articulation (kyste arthro-synovial) ou de la gaine d’un tendon (kyste téno-synovial), et est située sous la peau.

L’apparition du kyste peut être consécutive à un faux mouvement ou un traumatisme et peut apparaître brutalement, ou plus progressivement.

Il s’agit d’une affection bénigne sans gravité.

Quels sont les symptômes du syndrome du kyste synovial ?

Le kyste synovial se présente sous la forme d’un nodule sous-cutané, mobile, dépressible et indolore à la palpation.

Il est possible que le kyste soit la source d’une gêne ou de douleurs au niveau de la main et du poignet lors des mouvements.

Quels examens complémentaires sont utiles ?

Le diagnostic du kyste synovial est avant tout clinique, mais peut également être mis en évidence à l’aide de l’échographie. Il sera également visible sur un scanner ou une résonnance magnétique, mais ces examens ne sont le plus souvent pas nécessaires au diagnostic.

Comment traite-t-on un kyste synovial ?

Il est possible de ponctionner le kyste, mais les récidives sont quasi systématiques.

Le traitement est chirurgical est justifié lorsque le kyste devient gênant esthétiquement et fonctionnellement.

L’intervention est effectuée en ambulatoire, et le plus souvent sous anesthésie loco-régionale.

Il consiste en une exérèse complète de la tuméfaction et de sa base d’implantation.

Quelle est l'évolution habituelle après la chirurgie ?

Il est normal également d'avoir un peu mal la première journée après l'intervention. Ces douleurs disparaissent en prenant un antidouleur.

La douleur de l'intervention disparaît en 1 à 2 jours. Reprenez contact avec nous si elle persiste.

La cicatrisation cutanée s’obtient en une quinzaine de jours.

Durant les 4 à 6 premières semaines vous pouvez utiliser la main opérée mais vous devez vous arrêter dès que la douleur apparaît.

Il n’y a pas de kinésithérapie à prévoir sauf s’il persiste un enraidissement du poignet.

Un arrêt de travail de 2 à 4 semaines est habituel, et sera fonction du type de travail.

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